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| ce qui est génial dans l'univers, c'est son coté imprévisible ✝ (jackie) | |
| Auteur | Message |
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Jackie Specter STAFF + on veille sur vous!› date d'arrivée : 24/04/2014 › baisers volés : 522 › avatar : nikolina dobreva › crédits : à venir › pseudo : pan. (manon)
| Sujet: ce qui est génial dans l'univers, c'est son coté imprévisible ✝ (jackie) Mer 7 Mai - 0:49 | |
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Jacqueline "Jackie" Specter je sens bon l'amour jusque sous les aisselles ❖❖❖
nom comme pour la plupart des gens sur cette magnifique planète, j'ai hérité du nom de mon cher et tendre paternel à savoir specter. un nom qui n'est pas prêt de s'éteindre si vous voulez mon avis. prénom(s) avant tout, on ne se moque pas ! voulant rendre hommage à la grand-mère de ma mère, mes parents ont trouvé amusant de me prénommer jacqueline mais appelez moi jackie si vous tenez à votre vie. mon second prénom en revanche est vraiment plus cool ! ils ont mis wrènn en seconde place. cherchez l'erreur ! âge on ne demande pas son âge à une charmante demoiselle comme moi ! bon ok, j'avoue, j'ai vingt-quatre ans date, lieu de naissance je suis née dans la belle ville qu'est seattle, comme mon frère et mon père - mais on s'en fout je suppose - un vingt-deux septembre origines par mon cher et tendre paternel, je suis une vraie petite américaine par contre, ma mère venant du vieux continent, je suis également française. double nationalité, cool non ? statut civil pourquoi parler des choses qui fâchent hein ? je suis célibataire, des intéressés peut-être. orientation sexuelle pourquoi se cantonner à un choix quand on peut avoir le monde à ses pieds ? je crois que vous aurez compris que je ne fais pas de différence et suis donc bisexuelle. étude ou boulot le métier le plus génial de toute la planète entière parce que je tripote des gens toute la journée : ostéopathe. bon ok, je tripote pas les gens. caractère délurée (+) excentrique (+) pétillante (+) enjouée (+) motivée (+) sur de moi (+) passionnée (+) compétente (+) autonome (+) énergique (+) infatigable (+) bout en train (+) fatigante (+) têtue (+) un peu tête à claques sur les bords (+) manique du controle (+) maniaque tout court (+) ordonnée (+) fidèle (+) attachante (+) grande gueule (+) motivante (+) sensible (+) surprenante (+) fêtarde . groupe lavander avatar nikolina dobreva, soit nina dobrev. au lycée, ses professeurs ne pariaient pas un centime sur elle ou sa réussite. aujourd'hui, elle tien sa revanche (+) elle est la deuxième d'une fratrie de deux enfants (+) son prénom lui vient de sa grand-mère maternelle. petite et même encore maintenant, elle se fait charrier et n'aime pas qu'on l'appelle autrement que jackie. (+) plus jeune, elle voulait être danseuse étoile ou médecin. (+) elle ne supporte que très difficilement la vue du sang (+) sa vie amoureuse est chaotique (+) elle est allergique aux fraises et pourtant, elle aimerait tellement en manger (+) elle est une véritable fan de rock, du vrai (+) sous ses airs innocent, elle cache bien son jeu de jeune femme totalement infatigable et bout en train (+) elle ne supporte pas qu'on la prenne pour une gamine, une petite fille toute sage et veut se défaire de cette image (+) elle adore le café. certains fument, elle, elle prend du café, non stop. trop souvent même. (+) lorsqu'elle n'est pas au boulot (et encore), elle porte toujours un bonnet, elle ne sait pas d'où ça lui vient mais c'est son truc, sa marque de fabrique depuis longtemps maintenant (+) elle n'aime pas montrer ses faiblesse (+) adolescente, elle avait horreur du sport mais maintenant, elle se sent mal si elle ne fait pas son jogging de la semaine (+) elle connait tous les épisodes de friends par coeur, en anglais mais aussi en français (+) comme toutes les filles, lorsqu'elle a un coup de blues, rien de telle qu'une bonne glace ben & jerry's (+) elle est atteinte d'analgésie congénitale. on lui a découvert lorsqu'elle avait quatorze ans.
que pensez-vous de la légende? y croyez-vous? la légende ? je n'y crois pas vraiment. comme si quelqu'un pouvait réellement interférer dans nos vies sentimentales. faut être réaliste. et ceux qui trouvent des preuves à ça ont tout simplement la trouille et s'inventent donc des excuses. pour moi, la légende, c'est une histoire qu'on raconte aux enfants le soir. elle ne me fait ni chaud ni froid. parlez-nous de votre vie sentimentale, de manière générale. êtes vous sur de vouloir vous lancer la dedans ? vous n'allez pas être sortis de l'auberge. en ce moment, c'est le calme plat. j'ai pas une vie amoureuse palpitante. des coups d'un soir ou deux, des choses pas très sérieuses quoi. même si j'ai déjà connu ça... mais bon, on va pas s'attarder la dessus ! êtes-vous plus du genre fétard ou flemmard? fêtard ! fêtard ! fêtard ! fêtard ! même si j'adore flemmarder dans mon lit, bien sous ma couette ! ça vous avance, hein ? j'adore faire la fête, faire des conneries "gentillettes" mais c'est vrai que je peux être une vraie flemmarde des fois. allez donc demander à luca, mon coloc, il ne vous contredira pas. voir des couples heureux, ça vous fait quoi? ça ne me fait rien en fait. je vais être contente pour eux, je vais pas leur souhaiter du mal (à part peut être ceux qui m'ont cherché et mes exs pour m'avoir plaquée, même s'ils sont peu nombreux). plus sérieusement, j'aimerais être à leur place des fois mais ça s'arrête là. pensez-vous que la malédiction à joué sur votre vie sentimentale? pas du tout ! ma vie, c'est ma vie, une cata mais la malédiction n'a rien à voir la dedans. encore faudrait il que j'y crois réellement pour le penser. je foire mes relations toute seule, comme une grande et sans l'aide de personne... en général !
Dernière édition par Jackie Specter le Mer 21 Mai - 22:17, édité 3 fois |
| | | Jackie Specter STAFF + on veille sur vous!› date d'arrivée : 24/04/2014 › baisers volés : 522 › avatar : nikolina dobreva › crédits : à venir › pseudo : pan. (manon)
| Sujet: Re: ce qui est génial dans l'univers, c'est son coté imprévisible ✝ (jackie) Mer 7 Mai - 0:50 | |
| ✩ di notte le emozioni sembrano più danze ❖❖❖
1995. on a pas besoin d’un conte de fée, on a juste besoin de quelqu’un avec qui on est bien. les yeux rêveurs, emplis de paillettes et magie, l'enfant resserra contre sa poitrine une peluche à l'effigie d'un ours blanc avec un oeil en moins ce qui, par chance, ne le rendait pas effrayant et d'enlevait rien à son charme de doudou préféré des enfants. pour la quatrième fois de la journée, la fillette était scotchée devant la télévision, regardant encore et encore son walt disney favori qui venait de s'achever, sans jamais s'en lasser. cendrillon. et, malgré ce que pouvait affirmer son frère ainé, elle était sure qu'un jour, comme cendrillon, son beau prince charmant viendrait la chercher ici, à seattle, bien loin de son royaume. « - j'y crois. j'y crois et je t'attendrais toujours. » telle était la phrase qu'elle répétait chaque soir devant sa fenêtre, le regard rivé sur le ciel étoilé. elle n'en démordais pas ce qui, bien souvent, déclenchait les rires de son frère, bien moins crédule que cette enfant de tout juste six ans. son innocence était touchante mais semblait être risible également. et pourtant, à son âge, elle avait le droit de rêver. encore et encore. si bien qu'elle finissait pas y croire. trop peut-être. tellement que la petite jackie s'était enfermée dans un monde qu'elle seule connaissait. elle s'isolait de toute mais d'après les médecin, à cet âge là, c'était presque normal. il ne fallait pas faire attention et juste continuer de vivre normalement. elle en sortirait quand elle le voudrait. elle finirait par grandir. mais jackie n'était en aucun cas décidée à quitter son merveilleux. elle voulait son prince. elle le voulait dur comme fer. et, une nouvelle fois, elle s'endormie à même le sol, devant sa fenêtre. son visage pâle était éclairé par la lumière douce des étoiles et de la lune. cette nuit là, elle rêva encore d'un beau jeune homme, brun, vêtue d'un bel uniforme. le plus beau qu'elle n'avait jamais vu. un garçon qui viendrait la chercher sur son beau cheval blanc et qui lui offrirait tout. des robes de princesse, des pantoufles de verres... un bruit de clochette se fit entendre dans la pièce et, comme réglée sur un timing parfait, l'enfant aux yeux bleus se redressa, légèrement ensommeillée. « - gus ? » elle regarda de partout autour d'elle et se leva, manquant de trébucher sur sa peluche. elle regarda chaque recoin de sa chambre. sous le lit, derrière les rideaux et même au plafond. mais rien. aucune trace de la petite souris, fidèle amie de cendrillon. encore déçue qu'il ne soit pas venu pour elle, elle grimpa dans son lit. la fatigue étant trop importante pour qu'elle puisse lutter, elle s'endormie. pour de bon cette fois ci. 1996. - t’as toujours eu peur du noir, je parie que tu as toujours ta veilleuse. - c’est pas une veilleuse, c’est une lampe fluorescente batman, c’est vintage. la fillette regarda son bras en sang sans ciller. l'odeur de rouille qui s'en dégageait ne semblait pas la déranger plus que ça. une large entaille la traversait du creux du coude jusqu'à la moitié de son avant bras gauche. elle le regardait et, au lieu de pleurer et de se tordre de douleur comme les autres enfants l'auraient fait, elle sautilla jusqu'à ce qu'elle trouve sa mère dans la cuisine. « - maman ? » cette dernière soupira et posa son couteau, arrêtant de couper les carottes qu'elle avait prévu pour le dîner. elle essuya ses mains impeccablement manucurées et, tout en se retournant vers sa fille, elle replaça une mèche noire comme le charbon de ses cheveux derrière son oreille. ses yeux s'écarquillèrent lorsque son regard se posa sur jacqueline. « - bébé ! mais... qu'as tu fais ?! » elle posa une main sur le plan de travail pour éviter de tomber. ses jambes flageolantes ne semblaient plus vouloir la soutenir. tout doucement, elle se laissa glisser à terre, se retrouvant à la hauteur de l'enfant qui avait toujours le bras tendu. le sang perlait, gouttant sur le carrelage blanc de la cuisine. elle ne cillait pas mais avait tout de même perdu son petit sourire. « - j'ai voulu faire comme papa avec les ciseaux géants. » une fois de plus, les yeux de la femme, se firent grands. elle repris ses esprits, se leva et enveloppa le bras de la fillette. « - matthias ! descends ! maintenant. mets tes chaussures. en vitesse. » ni une ni deux, elle retira son tablier, éteignis le four, enfila ses chaussures ainsi que celles de jackie qu'elle pris dans ses bras. attrapant son sac à main au passage, elle fit passer son fils ainé devant elle, ferma la maison et sauta d'un bon dans la voiture. arrivés à l'hopital, elle repris sa course folle, sa fille dans ses bras, son fils la suivant au pas. la fillette fut rapidement prise en charge. deux policiers arrivèrent vers la femme en panique. rapidement, les événements s’enchaînèrent. les questions posées par ces flics étaient des plus étranges mais, ayant été appelés par les médecins, elle jugea qu'il valait mieux qu'elle se soumette à leur interrogatoire. « - attendez, monsieur l'agent. sauf votre respect, vous pensez réellement que j'ai fais ça à ma fille ? elle était dans le jardin et je cuisinais. je pensais que mon époux avait rangé les cisailles mais visiblement, elle les a trouvé et, elle n'a pas pleuré. rien. elle est venue me voir en rigolant. je n'ai pas touché ma fille. je vous le jure ! » sous la pression et le stress, elle craqua, serrant tout contre elle matthias. voilà qu'on l'accusait de maltraitance alors qu'elle était morte d'inquiétude pendant que les médecins avaient emmené son petit bébé. 2002. - pleures pas je suis là ! - t’es ma sœur j’ai pas su te protéger, j’ai rien vu. tu me pardonnes ? « - putain ! mais jackie, t'en as pas marre de faire ta casse couille là. on t'a remarqué. » accrochée à un pied seulement, la tête en bas et les bras ballants, elle regardait matthias avec un drôle d'air. le voir de la sorte à l'envers enlevait toute sa crédibilité au jeune homme de vingt ans. les bras croisés sur son torse, il la toisait, à la fois agacé par ses accidents à répétition et à la fois amusé de la voir dans une telle posture. il n'avait qu'une envie, la balancer et partir, la laissant accrochée simplement par les pieds à ce vieux chêne. « - s'il te plait, détache moi. » son bras gauche était tout mou. probablement cassé. encore. mais elle n'avait pas mal du tout. au contraire, elle ne sentait rien. bon, elle n'était pas médecin mais voir qu'elle ne pouvait plus rien en faire lui mettait la puce à l'oreille. matthias avança vers elle et, sans ménagement, il libéra sa cheville de la corde. dans un grand fracas, la jeune fille tomba à terre. son bras gauche formait un drôle d'angle. « - bouge ton cul de babouin, je t'emmène à l'hosto, tu as encore dû te casser un truc... pour pas changer. » il leva les yeux au ciel tandis qu'elle tenta de se redresser. de sa main valide, elle arrangea ses cheveux bruns mais lâcha vite l'affaire en constatant que son carré long gagnait face à elle. elle regarda son bras pendre mollement et, avec un haussement d'épaule, elle monta dans la voiture. jacqueline était bien connu des services hospitaliers de seattle. pendant longtemps, ses parents avaient été accusés de maltraitance envers elle avant que les flics viennent passer quelques jours avec eux pour découvrir qu'elle se faisait ça elle même. ce n'était jamais intentionnel, juste une maladresse bien poussées. les médecins n'avaient pas cherché plus loin. soutenue par matthias, elle franchit le seuil de la grande porte en verre et alla directement aux urgences. l'habitude. une jeune femme d'environ trente ans avança vers elle. intriguée, jackie pencha la tête sur le coté et observa cette docteure qu'elle n'avait jamais vu, y comprit le mois dernier lorsqu'elle était venue se faire enlever son atèle à la cheville. « - mademoiselle specter.. suivez moi s'il vous plait. » sans broncher, elle se leva et suivit la femme dans une petite pièce. cette dernière posa enfin son dossier et s'approcha d'elle. « - dites moi quand je vous fais mal, d'accord ? » la jeune fille haussa les épaules et lança un regard vers son frère. une moue boudeuse pris place sur son visage. « - allez y. faites vous plaisir. j'ai pas mal. j'ai jamais mal. » intriguée, la femme la regarda puis, quitta la pièce avant de revenir avec un autre médecin que l'adolescente connaissait. la docteure attrapa une aiguille stérilisée sans aucun produit dedans et la planta dans la jambe de la brune qui ne bougea pas. elle fit plusieurs petites expériences de la sorte. « - mademoiselle specter, vous ne sentez rien ? vraiment rien ? » ladite specter secoua la tête de gauche à droite. elle n'avait pas mal. jamais même. elle ne se souvenait pas avoir déjà eu mal un jour. « - vous souffrez d’analgésie congénitale, mademoiselle. vous ne percevez pas la douleur. vos parents sont-ils dans le coin ? je voudrais les voir. » ébahie, jackie regarda la femme. ce qu'elle avait toujours pris pour une force ou un don était en réalité une maladie. une putain de maladie. 2004. je sais que c’est dur d’être celui qui s’en va. mais bon sang, c’est pas non plus facile d’être celui qui reste. les larmes dévalaient ses joues. en ce moment, elle n'avait qu'une seule et unique envie : être égoïste. devenir la personne la plus égoïste que la terre n'ait jamais connu. elle voulait le garder. rien que pour elle. il était son frère et même si elle savait que ce jour devait arriver, elle ne pouvait se résoudre à le voir quitter le cocon familial. sans elle. matthias la laissait seule. elle lui en voulait. « - beauté, t'inquiète pas, je vais revenir. je pars juste un an. » elle le regarda en reniflant. un an. ce n'était rien. d'ici un an, elle serait en terminale et s'apprêterait à quitter le lycée. lui en un an.... sera peut être mort. elle se refusait à penser ça et pourtant, l'image de son frère au front lui revenait sans cesse. « - arrête ! franchement, t'es qu'un con ! » il posa son sac au sol et prit sa soeur dans ses bras. l’instant était émouvant. trop peut être. avec sa maladie, elle n'aurait pas dû souffrir, elle ne ressentait aucune douleur et pourtant, en voyant son frère s'envoler pour l'armée et l'afganistan, elle avait l'impression qu'on lui arrachait le coeur et que jamais elle ne s'en remettrait. pour la première fois, elle avait mal. « - bordel d'enfer ! » elle tapa l'homme sur le torse et se sépara de son étreinte à contre coeur alors qu'il quittait le domicile familial. jackie n'eut pas le courage de rester plus. prenant son portable, elle quitta à son tour la maison en courant. son regard suivit son frère pendant quelques minutes puis, elle repris sa course de l'autre coté. elle s'arrêta face à une maison, escalada le portail et, discrètement, elle fit le tour de la propriété. elle trouva la bonne fenêtre et après s'être assurée que personne ne la verrait, elle commença à grimper pour atteindre la chambre au premier. « - aid' ? » malgré un reniflement peu sexy, elle avait murmuré. aidhàn était allongé sur le lit, endormi encore. jackie regarda son portable. il n'était que huit heures. elle vira ses converses et se faufila dans le lit du jeune homme en posant sa tête sur sa poitrine. celui ci sursauta. « - p'tit wrap.. » sa voix était toute ensommeillée et pâteuse. il se frotta les yeux et regarda sa meilleure amie qui pleurait silencieusement contre lui. « - matt, hein ? » elle n'eut pas besoin de répondre. il compris. il la connaissait par coeur. elle n'était pas sa meilleure amie pour rien après tout. le jeune homme passa ses bras autour d'elle et l'attira contre lui, la berçant doucement. « - t'inquiète pas, mon p'tit wrap. il ira bien. ton frère va tous les avoir. » il embrassa le haut de son crâne et se rendormi tout aussi rapidement qu'il s'était réveillé tout en gardant la jeune femme chamboulée contre lui. « - j'ai peur. et s'il revenait pas ? » elle sanglota de plus belle et ferma les yeux à son tour bien qu'elle se savait totalement incapable de s'endormir.
Dernière édition par Jackie Specter le Jeu 15 Mai - 8:29, édité 1 fois |
| | | Jackie Specter STAFF + on veille sur vous!› date d'arrivée : 24/04/2014 › baisers volés : 522 › avatar : nikolina dobreva › crédits : à venir › pseudo : pan. (manon)
| Sujet: Re: ce qui est génial dans l'univers, c'est son coté imprévisible ✝ (jackie) Mer 7 Mai - 0:51 | |
| ✩ di notte le emozioni sembrano più danze ❖❖❖
2006. je t’aime depuis toujours, depuis le début ; j’ai continué à t’aimer quand j’étais en couple, j’ai continué à t’aimer quand j’étais seule, j’ai continué à t’aimer chaque seconde de chaque jour, j’ai continué... je t’aime, je t’aime, depuis toujours.retirant son jean et son tee shirt, elle passa la chemise blanche cintrée qu’elle boutonna complètement. elle enfila ensuite la jupe noire, rentrant sa chemise dedans. elle attrapa enfin le veston noir qui complétait sa tenue, mis une paire de ballerines noires, attacha ses cheveux de jais en une queue de cheval puis, elle quitta la maison pour se rendre sur son lieu de travail. premier jour. ou plutôt première soirée en tant que serveuse dans un grand restaurant de seattle. ce n’était pas le meilleur job en soit mais il payait pas mal bien que les horaires étaient plus que contraignantes. elle le savait pourtant lorsqu’elle avait accepté ce contrat pour les mois de juillet et d’aout. plus de vie en dehors de ce job. travailler de dix huit heures à deux heures puis de onze heures à quatorze heures. elle soupira. un plateau dans une main, elle essaya tant bien que mal de satisfaire tous ses clients de la soirée. elle faisait des allers et retours entre les tables, les cuisines, en prenant toujours soin d’être rapide, adroite et surtout, de ne jamais se planter de table. et pourtant, malgré sa motivation, il lui arrivait de se planter.certains clients s’en amusaient, d’autres pestaient. lorsque le moment de la pause arriva vers vingt trois heures, elle eut l’impression qu’une divinité avait eut pitié d’elle, soulageant sa souffrance le temps de vingt-six malheureuses minutes. elle se dirigea en cuisine, posa son plateau et pointa sa pause avec son badge. lorsqu’elle sortie, l’air frais lui fit un bien fou. elle alla s’asseoir sur un banc. elle ne resta pas seule bien longtemps. « - salut. » elle regarda le jeune homme, plus vieux qu’elle de quatre ans seulement. « - salut. » elle lui adressa un large sourire lorsqu’il s’installa à ses cotés. leurs regards se croisèrent etjackie eut la nette impression de virer au rouge. « - Tu es jackie, c’est ça ? on s’est croisés à la remise des uniformes et à la visite des lieux, la semaine dernière. enfin, on a passé la visite ensemble. » il eut un petit rire. elle s’en souvenait maintenant. « - ah oui ! euh… ian, c’est ça ? » « - lui-même. » le rythme de son cœur commença à s’accélérer alors que ses yeux ne pouvaient le quitter. la fin de la saison approchait. elle avait tenu finalement. la pause arriva. elle fit un clin d’œil à ian qui se précipita vers elle. ils allèrent pointer puis sortirent des cuisines. l’air frais provoqua un frisson chez la jeune femme. « - jackie, faut que je te dise un truc. » elle ne comprit pas. ian quant à lui regarda autour d’eux. il n’y avait personne. « - je.. eum… je vais partir. je finis pas la saison. il reste deux semaines mais la dernière, je ne serais pas là. » elle le regarda, l’interrogeant du regard. il soupira, visiblement embêté. « - je m’en vais. Je pars un an à paris. tu vas me manquer. mais on restera en contact, hein ? je veux pas te perdre. » en quelques secondes seulement, son monde venait de s’effondrer. les larmes la menaçaient mais elle les ravala. elle eut un petit sourire penaud sur son visage. « - bien sur… et moi non plus, je veux pas te perdre... » il n’avait pas le droit. il ne pouvait pas lui dire qu’elle lui manquerait, lui montrer qu’il tenait à elle, lui envoyer des signes pour tout simplement lui dire qu’il partait un an à l’étranger. a moins qu’elle se soit simplement fait des films. et pourtant, elle l’appréciait. elle commençait à avoir de réels sentiments pour lui. elle s’était même dit qu’il y avait une chance pour qu’ils essaient quelque chose. foutaises. lui n’avait pas voulu faire le premier pas car il savait qu’il allait partir. elle n'avait qu'une seule envie, appeler aidhàn et pleurer avec lui jusqu'à ce que son corps n'en puisse plus. 2007. ne vous demandez pas pourquoi les gens deviennent fous. demandez-vous pourquoi ils ne le deviennent pas. devant tout ce qu’on peut perdre en un jour, en un instant... demandez-vous ce qui fait qu’on tienne le coup...la brune ferma les yeux et posa ses mains sur son ventre. sa respiration était calme. trop calme alors qu'un stress immense lui tiraillait les entrailles. cependant, la présence d'aidhàn arrivait à l’apaiser. « - on va gérer le concours, p'tit wrap. tu verras. on est des big boss de la life ! » amusée par un tel langage qu'elle ne lui connaissait qu'en période de grande flippe, elle releva les yeux vers lui et commença à rire. « - détend toi du string. c'est l'alaska, bébé. au pire des cas, si on loupe la med, on trouvera toujours de quoi faire ici. » sa tête toujours posées sur le ventre de son ami, elle lui attrapa la main et entremêla ses doigts aux siens. ils allaient y arriver. ils le devaient. elle faisait ça pour que matthias soit fier d'elle. elle ne le voyait que peu. en trois ans, elle avait dû le voir quelques heures à peine. il lui manquait affreusement mais maintenant, elle avait aidhàn. il était là pour elle, quoi qu'il arrive. c'était lui qui l'amenait à l'hôpital quand elle faisait sa casse coup. et c'était de pire en pire. elle avait beau jurer prendre son traitement, elle ne supportait pas la vue des petites pilules et les laissait simplement dans leur boite. certes, ce n'était pas du sérieux et pourtant, ne pas ressentir la douleur était tellement mieux. ça avait tellement d'avantages pour elle. elle n'avait connu que ça et ne comptait pas changer les choses maintenant. cependant, la jeune femme fini par sortir de ses pensées lorsqu'elle aperçu les -peut être- futurs étudiants se diriger vers le bâtiments où les résultats étaient affichés. d'un bond, elle se leva, entrainant son meilleur amie avec elle. « - aidhou, tu regardes pour moi. » « - et toi pour moi. » elle acquiesça. main dans la main, à l'instar d'un couple, ils avancèrent à leur tour jusqu'au tableau des résultats, le coeur battant. « - putain d'enfer ! t'es reçu, patate ! » « - oh.. jackie, j'suis désolé. » elle le regarda et compris en quelques secondes à peine ce qu'il venait de se passer. elle n'avait pas réussi. elle n'était pas prise. « - je suis contente pour toi. » elle s'approcha de lui et le pris dans ses bras, retenant ses larmes. ayant compris, aidhàn l'emmena loin de ces panneaux de malheur. 2011. à la fac de médecine, on a plus d’une centaine d’heures sur comment lutter contre la mort. mais pas une seule sur comment vivre avec... les yeux bandés. ce qu'elle pouvait détester cette sensation. ne rien voir. ne pas savoir. elle s'accrochait à aidhàn comme à une bouée de sauvetage. accessoirement, elle lui plantait les ongles dans la peau mais celui ci préférait ne rien dire. « - mais pourquoi tu fais ça ? je veux voir. » il se mit à rire sans pour autant lâcher jackie et arrêter de marcher. il continua de la sorte pendant quelques minutes puis, arrivés sur la plage, il lui lâcha les bras. « - attends maintenant. ne retire pas le bandeau de suite. » une moue boudeuse pris place sur son visage puis, la jeune étudiante croisa ses bras sur sa poitrine. sans rien comprendre à ce qui se passait, jackie sentit le sol se dérober sous ses pieds et des bras l'encercler autour de sa taille de guêpe. elle commença à tournoyer dans les airs sans savoir qui la tenait. aidhàn, bien sur. ils n'étaient que tous les deux et pourtant, elle l'entendait rire. plus loin. elle réussi tout de même à virer le bandeau noir. « - bon anniversaire, cul de babouin ! » un cri traversa la bouche de la jeune femme qui s'agrippa au cou de son frère comme une malade. des larmes commençaient à perler au coin de ses yeux bleus si rieurs. « - mattou ! » elle se retourna vers son ami sans jamais lâcher son frère. « - tu savais ? » aidhàn hausse les épaules et avec un large sourire, répondit. « - surprise ! » 2013. tu sais, à chaque fois que quelqu’un sort un truc vraiment drôle, un truc qui me fait rire, je me retourne pour voir si ça te fais rire aussi les yeux noirs, les sourcils froncés, les poings fermés sur ses hanches, elle pris une longue inspiration. inspiration qui ne la calma pas pour autant. en moins de temps qu'il n'en fallut pour le dire, elle lança ses longues jambes fines, commençant à courir dans toute la pièce. « - martins, t'es un homme mort ! » martins ? son colocataire qui, au lieu de prendre la menace de mort au sérieux, explosait de rire. il n'eut cependant pas d'autres choix que de se mettre à courir également autour de la table du salon. « - zen, jackouille ! c'est qu'un mur ! un mur avec un trou... et un couteau planté dedans. » a nouveau, les rires du grand blond se firent entendre, résonnant dans la pièce. roulant des yeux, jackie accéléra sa course, le rattrapant presque. néanmoins, elle fut freinée dans sa course folle par un coussin qui était tombé du canapé, l'envoyant ainsi valser. sans rien comprendre, elle se retrouva les quatre fers en l'air. rapidement, la tête de son colocataire arriva au dessus d'elle, dans son champ de vision. « - tu feras gaffe, tu vas te faire mal. » son pseudo air sérieux était tout sauf convaincant. en vain, il tentait de garder ses lèvres pincées dans le but de masquer son sourire grandissant. tant bien que mal, la jeune femme se releva, ramassant au passage le coussin qu'elle lança rageusement sur le canapé. elle planta ensuite ses yeux marrons dans les prunelles de son ami, l'air à nouveau plus menaçant que jamais. « - si tu tiens à ta vie, tu me dois un mcdo, et un menu maxi best of même ! et tu repeins le mur que tu as détruit. deal ? » en guise de réponse, elle eut le droit à un nouvel éclat de rire. soufflant, elle laissa passer un petit sourire. |
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