Hazel Whitelaw-Blanket STAFF + on veille sur vous!› date d'arrivée : 02/08/2014 › baisers volés : 60 › avatar : Shailene Woodley › crédits : SmileAlways › pseudo : Priss.
| Sujet: "Connaître quelqu'un sur le bout des doigts c'est mieux que le plus incroyable des voyages au bout du monde. " | Hazel Sam 2 Aoû - 6:22 | |
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Hazel Isobel Whitelaw-Blanket «Parfois, la vie peut être injuste, mais ce n’est pas une raison pour renoncer à elle». ❖❖❖
nom Whitelaw-Blanket prénom(s) Hazel Isobel âge 23 ans. date, lieu de naissance 14 février 1991 à Paris. origines Française et Canadienne. statut civil En couple. orientation sexuelle Hétérosexuelle. étude ou boulot Etudiante en médecine vétérinaire et palefrenière à mi-temps. caractère Douce Aimante Combattive à fleur de peau Intelligente Déterminée Volontaire Cachottière Solitaire Amoureuse Possessive à la larme facile Passionnée. groupe Carnation. avatar Shailene Woodley Hazel a cette faculté d'aimer tout le monde, même le plus détestable, et d'aimer aussi fortement les animaux, elle a d'ailleurs une passion pour les chevaux. Hazel a la larme facile, elle peut pleurer pour un rien, mais ces derniers temps, elle pleure énormément, elle a peur de mourir. Hazel est amoureuse de son prince charmant, de ses amis, de sa vie, elle est prête à tout pour eux. Elle ne peut pas débuter sa journée sans allé acheter un café et un muffin au café du coin, c'est son rituel du matin. Chaque nuit, chez elle, elle vérifie que son ambu à oxygène fonctionne, elle vérifie même à trois fois, elle a tellement peur qu'il ne fonctionne plus et qu'ainsi il lui vole le peu de vie qu'il lui reste. que pensez-vous de la légende? y croyez-vous? Moi j'y crois, je suis sûre que la détresse et la peine d'une femme peut terrasser une ville entière. Noyer dans le chagrin, elle peut noyer la vie des autres aux alentours... Après tout, la trahison est la pire des douleurs non ? parlez-nous de votre vie sentimentale, de manière générale. Je suis en couple depuis plus de deux ans, avec un beau prince charmant. Il est beau, intelligent, un peu bad boy, il a ses qualités, ses défauts mais moi je l'aime pour ce qu'il est. J'ai eu une vie sentimentale tourmentée et je suis contente d'avoir enfin une stabilité. êtes-vous plus du genre fêtarde ou flemmarde ? J'étais fêtarde avant, j'adorais passer des soirées entières à m'amuser avec mes amis, avec mon homme. Boire, vivre et rire c'était ma devise, même si je suis quelqu'un de sérieux... Mais aujourd'hui avec cette foutue maladie, je ne peux plus rien faire... Je suis toujours en train de leur mentir, mais ce qu'ils ignorent c'est que j'ai besoin d'une machine la nuit pour vivre... Alors tout est prétexte à refuser les soirée désormais. voir des couples heureux, ça vous fait quoi? Les couples heureux ne me gêne pas du tout, je suis moi même heureuse en couple. Je trouve que c'est une belle expression de la vie, et qu'on peut vivre par procuration, voir le bonheur autour de moi, me rends heureuse. pensez-vous que la malédiction à joué sur votre vie sentimentale? Je ne suis pas une pure souche mais je pense que oui. Ma vie sentimentale a été tumultueuse, tromperie, abandon, que ça vienne de mes relations amoureuses ou amicales, voire familiale... C'était comme si la malédiction avait touché tous les pans de mon être, mais qu'est ce que je suis heureuse qu'elle m’ait mis mon prince charmant sur ma route... Je n'ai jamais désespérer, je sais qu'un jour la roue tourne. ✩ good to know you
Une vie simple, basique. Peuplée de joie, de peines, de rires, de larmes, d’abandons et de retrouvailles… Une vie en soit. Une vie qui ne vous fait pas de cadeau.
Je m’appelle Hazel Isobel Whitelaw-Blanket. Je suis née le 14 février 1991 dans la belle ville qu’est Paris. La ville des amoureux, la ville où tout est possible. J’étais promise à une belle vie, remplis de joies et de bonheurs, mais il faut croire que la vie en décide autrement. Je suis issue d’une famille fortunée aux apparences saines, mais les apparences sont trompeuses. Mon père est un grand PDG, je vous laisse donc imaginer son caractère, ma mère est son opposée. Leur histoire d’amour ressemble à Pretty Woman, mais la fin est bien plus tragique. J’ai deux frères, et j’aurais dû avoir une jumelle, mais celle-ci est morte à la naissance, une circulaire comme on dit dans mon jargon… Et c’est à ce moment que ma vie a dérapé… Mon père, à la mort de ma sœur, en a voulu à ma mère. Il fut persuadé que c’était elle la responsable de ça, et il lui en a voulu à mort… Il n’a pas cherché à comprendre, et s’est mis à haïr ma mère. Lui qui avait tant désiré avoir des jumelles… Alors il a descendu maman plus bas que terre, l’a privé d’un droit de garde et de visite. Je ne l’ai jamais revu. J’ai quitté Paris pour Montréal, ne laissant aucune chance à ma mère de nous retrouver.
Déjà toute petite et privée de mère. Mon père nous a élevés grâce à des gouvernantes, l’internat aussi l’a bien aidé. Seulement 5 ans me sépare du plus vieux de mes frères, nous avons donc vécus ensemble notre enfance. Mais mon père depuis ce jour s’est éteint, et il est devenu de plus en plus froid… Quand mes frères ont eu l’âge de travailler, il les força à rejoindre l’entreprise familiale, me laissant ainsi seule à l’école… Au plus grand damne de Khelan, mon frère le plus proche. Et c’est à ce moment précis, quand tout le monde autour de moi s’est mis à disparaitre que j’ai commencé à me rapprocher de nos amis les animaux. Je me suis lié d’amitié avec ces autres êtres qui ne demandent qu’une chose : être aimé. Et de l’amour j’en ai à revendre. J’ai commencé par des petits boulots comme assistante vétérinaire, et c’est à cet instant précis que j’ai compris que j’étais faite pour ça. Vétérinaire allait être mon métier… Et encore plus dans le domaine équin. Les chevaux depuis toute petite, était une fascination, une passion, un rêve de liberté.
J’avais 18 ans, le lycée était terminé pour moi. Et je vivais que pour mes études de vétérinaire, c’était ma seule aspiration. Mon père lui avait prévu autre chose pour moi, mais je l’ai contré, et pour la première fois de sa vie quelqu’un lui avait tenu tête. Alors il a abdiqué. Il m’a payé l’université, un logement, m’a fournis tout l’argent nécessaire. Mais ce si beau cadeau avait un prix dur à payer : Je devais tout quitter. Ma vie, mes frères. Il ne voulait plus de moi. Etait-ce son égo qui parlait pour lui ? Je l’ignorais et l’ignorerais toute ma vie. Mais je suis partie. Sans me retourner. J’ai quitté Montréal pour l’Alaska. Anchorage, une petite ville charmante, avec une université. Ici personne ne me connaissait, j’étais un visage parmi tant d’autres… Je pouvais enfin être moi. En amour, je n’ai vécu que des histoires merdiques, mais je n’ai jamais réellement renoncé à l’amour. Même si j’avais déjà vécue le mensonge, la trahison, l’humiliation, quand je l’ai rencontré, j’ai compris que tout ceci était passé et que l’avenir se promettait d’être radieux.
Une journée ensoleillée, sur mon vélo, je parcourais les rues d’Anchorage à la recherche d’un endroit calme pour me poser et commencer mes révisions pour cette nouvelle année à l’université. Il a suffi que je tourne la tête l’espace d’une demi-seconde pour provoquer l’accident le plus douloureux de ma vie. J’avais percuté un autre vélo, un jeune homme, qui lui arrivait à éviter la chute. Mais pour ma part, je fis un soleil, m’écorchant toutes les parcelles de peau visible à l’œil nu. Aie. Ça fait mal. Il s’est penché sur moi, et quand son regard rencontra le mien, mon cœur se mit à palpiter, la douleur s’est évaporée et je ne pus rien lui dire… J’étais bien trop absorbé par son visage… Je m’empourprais, je saignais de partout, et je n’avais qu’une envie fuir… Loin. Alors je baragouinais des excuses et prétextais un rendez-vous, me permettant ainsi de le fuir sans rien ajouté. Mais c’est sans compter que je le retrouvais le lendemain en classe. La même que moi. Immédiatement on s’est reconnue, et on ne s’est plus jamais quitté. Mason est mon prince charmant désormais. Il est celui qui embellie ma vie et me fais oublier toutes les trahisons du passé. Il est celui qui me fait vivre. A nous deux, nous sommes le couple le plus populaire par l’ironie de notre rencontre, notre réseau commun d’amis nous connais par cœur et ensemble on s’amuse comme des petits fous. Je devrais être heureuse, j’étudie ce que j’aime, je travaille à mi-temps auprès de chevaux, j’ai un homme fabuleux, des amis extraordinaire mais la vie s’acharne contre moi… A tort.
Un jour en cours, je fus pris d’une sensation intense de m’étouffer, de me noyer. Comme si on m’avait jeté à l’eau et qu’on s’évertuait à me garder la tête sous l’eau. Mes mains instinctivement se posaient sur ma poitrine. Une quinte de toux violente me pris, ma respiration se fit sifflante, grinçante, douloureuse. Je sentais que je manquais d’air, et je manquais. Au point de tomber au sol, inconsciente. Je me suis réveillée à l’hôpital, des lunettes à oxygène sur le nez, un drain dans le thorax afin de vider l’eau dans mes poumons. Un œdème des poumons selon les médecins. J’allais m’en sortir, mais ils préféraient tout de même faire des examens plus poussés… Les jours ont passés, les soins se sont estompés, on m’a retiré les drains, puis l’oxygène, et on m’a annoncé une sortie prochaine. Jusqu’à l’arrivée de ce professeur… Qui demandait un examen complémentaire. Examen qui a signé mon arrêt de mort. Je me sentais mieux, prête à continuer ma vie, mais quand le mot Cancer des poumons fut prononcé, ma vie s’est détruite. D’abord le déni de la maladie, puis viens les larmes, la colère, la tristesse… Je suis malade. J’ai un cancer, et je sais que si je ne fais rien, je vais mourir.
Aujourd’hui, je ne parviens pas à digérer la nouvelle. J’ai accepté récemment la chimiothérapie, mais j’ai peur du regard des autres. Personne n’est au courant, je n’arrive pas à en parler. Souvent je prétexte une fatigue pour rentrer plus tôt chez moi, mais ce qu’ils ignorent c’est que tous les soirs, je dois me brancher à une machine pour vivre… Plutôt survivre. Même Mason n’est pas au courant, je n’arrive pas à prononcer ce mot devant lui, de peur qu’il m’abandonne lui aussi… J’ai peur. Si vous saviez comme j’ai peur de mourir. De tomber dans l’oubli.
Dernière édition par Hazel Whitelaw-Blanket le Lun 4 Aoû - 14:10, édité 5 fois |
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