Sujet: Re: pumpin' blood (luca-jude) Mar 17 Juin - 1:03
pumpin' blood
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Une bouchée de chips à l'ail. Une bouchée de roquefort. Et une troisième de chips à l'ail recouverte de roquefort et je suis fin prêt. Non, je ne cherche pas à gagner le concours de celui qui pue le plus de la bouche – même si je suis sûr que je gagnerais – mais presque ! Je marche sur la pointe des pieds en essayant de ne pas faire de bruit. J'en ai de la chance que ma merveilleuse colocataire laisse souvent sa porte entrouverte. Elle me faciliterait même presque la tâche. J'entre doucement dans sa chambre, essayant de ne pas me prendre un meuble... Puis je saute sur son lit ! « Jackouille ! ». Et je saute, et je saute, et je saute. Ah, je crois que j'ai touché sa cuisse ! Vingt points ! Avec les cinquante que j'ai gagné en enfonçant le couteau dans le mur de la cuisine, j'en suis à soixante-dix. Oh un doigt ! Et cinq points en plus. « Hmmm, dégages ! ». Si elle croyait vraiment que ces maigres protestations allaient me faire prendre la poudre d'escampette, c'est mal de connaître. Je continue de sauter dans tous les sens, son corps faisant des bonds sur son lit dont je me sers de trampoline. J'approche mon visage de sa tête, faisant bien attention à mettre ma bouche prêt de son nez pour ensuite souffler bien fort. Sa main se retrouve contre mon nez qu'elle essaie tant bien que mal de repousser. « Tu pues du bec, Martins ! ». Je prends un air faussement vexé avant de souffler de nouveau sur son visage. « Tu peux parler Jackouille, tu as une haleine de chien mouillé. Et les cheveux qui vont avec. ». Même si je ne peux encore voir l'allure de sa tignasse, je l'ai déjà vu au réveil et je peux dire que c'est beau à voir. Elle enfouie sa tête sous son oreiller, et je me mets à taper dessus comme sur une batterie. Je n'en ai jamais fait de ma vie, mais je suis certain que je serais doué. « Bam Bam Boum ! Bam Bam Boum ! ». Elle ne tarde pas à abandonner avant de quitter le dessous réconfortant de sa couette. Et là, j'explose de rire. Je me tiens le ventre tellement j'en peux plus. « Désolée Jackouille... Je retire ce que j'ai dis, tu ne ressembles pas à un chien mouillé. On dirait plutôt antenne parabolique. ». J'affiche un énorme sourire alors qu'elle me jette un regard noir tentant de remettre un peu d'ordre dans sa chevelure. Je la laisse tranquille alors qu'elle se réveille tranquillement et s'étire, continuant tout de même a sauter sur son lit. J'adore son lit. Il rebondit bien. Je crois que je vais faire ça plus souvent. « Qu'est ce que tu veux et pourquoi tu me réveilles à... ». Je prends l'air le plus innocent du monde sachant très bien ce qui va suivre. J'aurais peut-être dû changer l'heure de son réveil avant de sauter sur elle. « Six heures quarante ! ». Je ne peux encore une fois m'empêcher de rigoler en entendant sa voix qui ressemble étrangement à celle d'un homme castré à l'heure actuelle. A savoir, six heurs quarante comme elle vient sur bien de le dire. J'en rigole tellement que je ne la vois pas se jeter sur moi et nous faire tomber tous les deux à l'horizontale sur le lit. « Toi, t'es un homme mort ! ». Je lève un sourire, mon éternel sourire en coin qui l'énerve tant. « Tu sais ma belle, si tu me voulais dans ton lit de cette façon, il suffisait de demander. ». Je plante un bisou sur sa joue avant de me redresser quelque peu. « Si tu veux tout savoir, aujourd'hui on va à l'école ! ». Non non, je ne plaisante pas. Ce qu'il faut savoir avec moi, c'est que je suis toujours sérieux. Toujours ! « J'ai envie d'aller faire tourner en bourrique quelques professeurs, et on ira même à des cours que tu connais, comme ça tu pourrais faire ton intello. ». J'irais bien tout seul, mais avec Jackouille, ça sera plus drôle. « Sitoooooooooooooooplé Jaaaaaaaaaaaaaaackouiiiiiiiiiiiille, viens avec moi. ». Une mimique d'un gosse de trois ans qui boude prend place sur mon visage. Je sais très bien qu'elle finira par dire oui de toute façon, mais le plus vite sera le mieux. Après tout, ça ne se fait pas d'arriver en retard le premier cours.
Sujet: Re: pumpin' blood (luca-jude) Mer 16 Juil - 7:45
pumpin' blood
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« Crétin des Alpes à l'haleine de putois va ! ». Un grand rire s'échappe de ma gorge alors que je reçois une tape de ma colocataire préférée sur le torse. De ma seule colocataire en faite. Mais c'est quand même ma préférée. Quoi qu'il en soit, il est temps de passer aux choses sérieuses. A savoir mon idée brillante de la journée. Retourné sur le banc de l'école. Enfin, « retourner » n'est pas le mot le plus adapté à mon cas. Je n'ai jamais été à l'école. Les seuls cours que j'ai pu avoir dans ma vie sont ceux qui étaient dispensés à l'orphelinat. Et lorsque j'en suis parti, ce n'était pas vraiment ma priorité de m'inscrire au collège. D'abord, parce que j'étais un fugitif sans parents ou tuteurs donc personne ne m'aurais accepté. Et ensuite, parce que vu mon niveau, je n'aurais probablement pas été accepté au collège mais plutôt à la petite école. Donc j'aurais fini soit dans un nouveau foyer, soit dans un asile psychiatrique. Vous voyez, j'ai des raisons pour être idiot. Ce n'est pas le cas de tout le monde. J'expose donc ma merveilleuse idée à l'antenne parabolique à mes côtés qui arque un sourcil. Oh, elle me crois. Je sais qu'elle me prend au mot. Jackie, elle sait que je suis toujours sérieux. Mais elle doit peser le pour et le contre de ma proposition. Je m'en fou. Je sais qu'elle finira par venir. Elle ne peut pas me résister. Oui, mes chevilles vont très bien. Ma tête, c'est une autre histoire. Et quand bien même, je la connais assez pour savoir qu'elle ne pourra pas résister à une proposition comme celle là avec moi. Et elle sait que je le sais. C'est pourquoi son petit jeu ne marche pas avec moi. Son envie de se faire désirer pour que je la supplie. Ce que je ne ferais pas de toutes manières. J'irais seul si elle ne veux pas venir. Et elle le regrettera. Alors elle viendra. CQFD. Vous voyez, j'ai quand même quelque notions de maths. Mais ne me demandez pas le signification de CQFD. Elle revient alors vers moi en me donnant un coup de popotin. « Sérieux Jackouille. Il faut que tu ailles consulter. Tu fais une fixette sur ton derrière, ce n'est pas sain. ». Mon conseil passe cependant à la trappe, recouvert par la voix de la brunette. « A une condition, Martins ! On y va que si tu me portes sur ton dos et, accessoirement, tu imites le cheval. ». Un sourire digne de ma personne s'étire sur les lèvres de miss Specter. Je n'hésite même pas une seconde quand elle me tend sa main pleine de salive. Je crache à mon tour dans la mienne. Un bon gros mollard avec la couleur qui va avec, et je scelle notre marché par une poignée de main. « Par contre, je ne suis pas très bon pour imiter un canaçon. J'arrive mieux à imiter le dauphin. Mais bon, on va essayer. Et si ce n'est pas une affaire facile, ce qui sera le plus dur, c'est de porter ton gros derrière jusqu'à la salle de cours. Je te préviens, si je fini handicapé, tu paies pour ma rééducation. ». J'hausse un sourcil. « La bonne nouvelle ça sera que j'aurais maintenant une bonne excuse pour te demander de te garer sur les places handicapées quand on va faire les courses. ». Je saute alors sur mes pieds avant de ma diriger vers la salle de bain, remettant mon caleçon en place à cause de tous les assauts de jackouille... Et aussi parce qu'il est un peu trop grand. Mais je n'y peux rien, il n'y avait plus ma taille. Et j'ai craqué parce que s'en est un bob l'éponge. Je m'empare alors de ma brosse à dents avant de revenir dans la chambre. « Chu as dix minuches chono. ». Je crache dans la poubelle à Jackouille. « Parce que prête ou non, je t'embarque sur mon épaule. Et puis, si tu es un peu débraillée, tu ressembleras un peu plus à une étudiante, c'est tout bénéf'. ». Je remets la brosse dans ma bouche pour avoir les mains libres pour fouiller dans l'armoire à cette-dernière. « Dis, je peux t'emprunter la robe que tu portais l'autre jour ? ». Je sais déjà que je rentre dans ses fringues. J'ai déjà essayé. Ça me va mieux à moi qu'à elle d'ailleurs. Non, je n'ai pas décidé de me travestir. C'est seulement la première étape pour faire tourner en bourrique mes nouveaux professeurs.
Sujet: Re: pumpin' blood (luca-jude) Jeu 21 Aoû - 1:47
pumpin' blood
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Je lève les yeux au ciel en voyant ma jackouille internationale s'essuyer la main avec un air de dégoût sur sa couette. Après tout, c'est elle qui a commencé. Si elle ne veut pas de ma salive sur sa personne, il ne faut pas sceller de pacte de salive. Un point c'est tout ! Je vous jure, les filles. Elles ne savent jamais ce qu'elles veulent. Particulièrement ma charmante colocataire. Non, non, il n'y a pas du tout d'ironie dans mon ton, je vous assure. Mais un pacte est un pacte, et je serais le fidèle destrier de la demoiselle pendant le trajet qui nous sépare de l'université. Je pars une nouvelle fois dans un monologue minuscule, m'égarant un peu sur la fixation qu'elle fait sur son derrière. Elle peut dire ce qu'elle veut jackouille, mais je l'ai vu poser la main sur ses fesses quand j'y ai fait allusion. Je lui lance un regard pleins de sous entendus, lui faisant savoir que j'ai tout vu avant de me diriger vers la salle d'eau tout en remettant un certain vêtement en place. « Pourquoi tu t'obstine à prendre des caleçons trop grands ? Parce que ton cul blanc, j'ai pas forcément envie de le voir au réveil tu sais. ». Je me retourne, passant la tête dans l'ouverture de la porte, mon éternel grand sourire idiot aux lèvres. « Si tu regardes, c'est que tu as envie de le voir. Non non non, ce n'est pas la peine de nier. Tu aurais pu regarder ma belle chevelure d'or ou même mon dos tout en muscle. Mais non, tes yeux se posent tout de suite sur mon postérieur. Ne soit pas jalouse, je sais qu'il est plus beau que le tien, mais je te le prête pour en faire ce qui te chante si tu veux. ». Je lui mime un baiser et ferme la porte avant même qu'elle est le temps de répondre. Parce que ce n'est pas le tout, mais je vais être en retard en cours moi ! A peine sorti, je reviens la brosse a dents entre les lèvres. « Non mais t'as la rage ou quoi ? ». Je ne fais comme si je n'avais pas entendu tout en crachant de façon exagéré dans sa poubelle. Je continue mon petit speech sur le fait de ne pas être en retard tout en cherchant un vêtement précis dans la penderie de jackouille. Je crois qu'elle a perdu sa langue, car elle me jette un de ces regards avant de me montrer la dite robe du doigt et de partir se préparer dans la salle de bain. Les filles, je ne les comprendrais jamais. Je m'empare donc du vêtement avant de l'enfiler comme je peux par dessus mon caleçon bob l'éponge a peine trop grand. Je me regarde dans le miroir, devant, derrière. Non, ça ne va pas. J'ai l'air d'une véritable asperge dedans, et je ne veux pas donner a jackouille de quoi appuyer cette idée. Je retire donc la robe avant de la jeter dans la poubelle. La même qui contient un bon crachat de dentifrice made in Luca-Jude. « Luca ! Elle est où la serviette ! Je vais pas sortir à oilpé, rend la moi. ». Je n'y ai pas touché a la serviette de bain moi ! Je ne fais pas attention tout en réfléchissant à comment je pourrais m'habiller pour cette rentrée. Mes neurones ont à peine le temps de se connecter entre eux que j’entends encore l'autre grosse pie crier à travers la porte. Je vais alors chercher une serviette dans le placard du couloir avant de me rentre aux toilettes pour l'asperger de pchit pour les WC. Je retourne alors voir jackouille, tout mielleux. « Je ne sais pas où est la serviette, mais je suis aller en chercher une spécialement pour toi. Tiens. ». Je lui tends alors l'objet maintenant aromatisée au désodorisant pour le petit coin. En espérant que ça ne sente pas trop fort et qu'elle ne s'en rende pas compte. Avec un peu de chance, elle croira que c'est l'odeur de la nouvelle lessive que j'ai acheté hier. « Bon et sinon, tu es bientôt prête ? Parce que sinon, je pars sans toi. ». Pour ma part, j'ai finalement enfilé des vêtements venant de ma propre armoire... A savoir une belle combinaison lapins crétins. Après tout, l'université c'est comme chez Mcdo : venez comme vous êtes !