❖ Je suis et j’ai toujours été une fille assez sociable et qui n’a pas peur d’aller vers les autres, donc je n’ai jamais eu de difficulté à me faire des amis – autant des filles que des garçons. Pour ce qui est des amours, c’est la même chose, sauf que seulement les garçons m’intéressent.
❖Pour certaines choses, je peux être assez patiente mais quand il s’agit d’attendre quelqu’un à un rendez-vous donné et que cette personne n’arrive pas, je peux perdre patience assez vite. C’est probablement pour ça (ou à cause de ça, selon le point de vue) que je suis très ponctuelle…je suis même souvent d’avance.
❖Je ne trahirais jamais mes amis en révélant leur secret au grand jour et je serai toujours là pour les écouter et les aider, car, pour moi, avec la famille, l'amitié est la valeur la plus importante.
❖Je regarde le statut de mes amis sur Facebook au moins trois fois par jour.
❖ je n’ai pas juste un surnom, mais celui qui revient le plus souvent est Berry (j’adore les petits fruits, comme les fraises, les framboises et les bleuets).

que pensez-vous de la légende? y croyez-vous? J’aime beaucoup les légendes en général, je les trouvent souvent amusantes et divertissantes (et celle-là ne fait pas exception), mais j’ai beaucoup de difficultés à croire qu’une femme qui a découvert que son mari la trompait il y a quelques centaines d’années puisse influencer sur ma vie actuelle ou sur celles des autres habitants de la ville. parlez-nous de votre vie sentimentale, de manière générale. Jusqu’à maintenant, le mot qui décrit le mieux ma vie sentimentale est « déception ». Quand il est question de sentiment, je m’investi à fond, mais jusqu’à maintenant, mes relations se sont toutes terminées de façons différentes, mais, à chaque fois, j’ai souffert. êtes-vous plus du genre fétard ou flemmard? Alors là, ça dépend! Je suis plutôt du genre à aimer que les choses bougent autour de moi et je ne suis pas trop du genre pantoufles et chocolat chaud devant la télé, mais j’ai parfois besoin de me reposer en ne pensant à rien, donc, dans ces moments, je crois qu’on peut dire que je suis flemmarde. voir des couples heureux, ça vous fait quoi? Je trouve ça beau, car j’ai toujours cru en l’amour et au fait que tout le monde a le droit de vivre ce bonheur au moins une fois dans sa vie, mais, en même temps, je suis triste de voir ce bonheur puisque je commence à ma dire que j’ai déjà eu ma chance, plus d’une fois, d’être heureuse en amour et que ce ne sera plus jamais le cas pour moi. pensez-vous que la malédiction à joué sur votre vie sentimentale? En constata les difficultés que je rencontre dans ma vie sentimentale, on pourrait facilement croire que oui, mais les, comme j’ai beaucoup de difficultés à croire qu’une femme qui a découvert que son mari la trompait il y a quelques centaines d’années puisse influencer sur ma vie actuelle, ma réponse est non.

✩ good to know you
À moins d’être un être surnaturel et de faire exception à la règle, tous les enfants ont un papa et une maman qui ont fait l’amour environ neuf mois avant sa naissance. Je ne fais pas exception, mais je n’ai jamais connu mes parents biologiques et je ne connais pas les circonstances de ma conception; je sais seulement que j’ai été abandonnée dans les toilettes d’une station service avec un petit garçon (mon frère jumeau) et que je suis restée à l’orphelinat pendant un peu plus d’un an avant de me faire adopter, avec mon frère, par une jeune infirmière de Anchorage, en Alaska, et son mari qui ne pouvaient pas avoir d’enfants, mais qui désiraient fonder une famille. Pour moi, ma vraie famille, c’est les Sparks, même s’ils ne m’ont jamais caché que j’ai été adoptée.

Quand j’ai eu treize ans, un grand drame est venu bouleverser ma famille : mon frère est mort dans un incendie, alors qu’il était en vacances avec son meilleur ami au chalet des parents de ce dernier. J’ai eu beaucoup de difficultés à l’accepter; je ne mangeais plus, je ne dormais pas bien (je faisais sans cesse des cauchemars) et mes résultats scolaires étaient en chute libre, bref, mes parents ne savaient plus quoi faire pour m’aider. Ils m’ont fait rencontrer un psychologue et ça m’a un peu aidé, mais c’est surtout ma rencontre avec Tommy qui m’a aidé à remonter la pente. À l’époque Tommy était le nouvel étudiant qui est arrivé dans ma classe en milieu d’année, mais, quand nos regards se sont croisés pour la première fois, j’ai compris que ce garçon allait changer ma vie et la vision que j’avais de celle-ci. Mes parents ont remarqué que, à partir de ce moment, j’ai commencé à reperdons goût à la vie; je mangeais mieux, je dormais mieux et mes résultats scolaires redevenaient peu à peu comme avant, alors ils n’ont pas été trop étonnés quand je leur ai annoncé, deux mois plus tard, que Tommy était, depuis peu, mon premier petit ami officiel. Malheureusement, presque un an plus tard (alors qu’il venait d’avoir quinze ans et que ma fête à moi était dans deux mois), il a mis un terme à notre relation de couple parce qu’il venait d’apprendre que toute sa famille devait déménager en Angleterre pour le travail de son père. Après son départ, j’ai beaucoup pleuré, mais j’ai fini par me dire que Tommy aurait voulu que je continue d’avancer, alors c’est ce que j’ai fait.

Alors que je me préparais à entamé ma dernière année dans le lycée que je fréquentais depuis la maternelle, j’ai aidé une de mes amies à préparer son audition pour devenir cheerleader et, en cours de route, elle m’a fait comprendre que je devrais moi aussi tenter ma chance et passer une audition. Apparemment, elle a bien fait de me pousser à le faire, puisque j’ai été sélectionné pour intégrer l’équipe et j’ai adoré mon expérience. J’ai tellement aimé faire cela que, en plus de mes études en droit, j’ai auditionné et j’ai obtenu une place dans l’équipe de cheerlearders de l’université d’Anchorage. Cependant, lors de ma troisième année, je n’avais plus assez de temps, donc j’ai dû faire un choix de entre mes études et le cheer. J’ai finalement décidé de privilégier ma future carrière d’avocate.

À 22 ans, je suis sorti de l’université et quelques semaines plus tard, je me suis trouvée un emploi dans un bureau d’avocats très réputé. J’avais commencé à travailler depuis quelques jours et je flirtais déjà avec un de mes collègues : James. Ce flirt est rapidement devenu plus sérieux et, après un peu plus d’un an de fréquentation, James m’a demandé de l’épouser. Une semaine avant le mariage, j’ai pris une journée de congé pour aller magasiner et, le soir venu, j’attendais que mon futur mari revienne du travail, mais, comme il n’arrivait pas et que j’étais incapable de le rejoindre sur son téléphone portable, j’ai commencé à m’inquiéter. Finalement, quelqu’un a sonné à la porte, sauf que ce n’était pas James...c’était plutôt deux policiers qui étaient venu ici pour me dire que ce mon futur mari était mort dans un accident de voitures. Encore une fois, mon monde s’était écroulé et j’ai passé, à peu près, par les mêmes étapes que pour la mort de mon frère…sauf que, au lieu d’être un garçon en particulier qui m’a aidé à surmonter cette dure épreuve, c’est un amalgame de plusieurs garçons avec qui je m’amusais pour une nuit qui m’ont servi de bouée de sauvetage. Depuis environ un an, je me suis calmée de ce côté-là, car, même s’il m’arrive encore d’avoir des amants occasionnels, j’ai choisi de continuer à vivre en me consacrant à bâtir ma vie présente et future.