I love you, because you're my sunlight

Ardor que fue bajando hasta el cinturón Que tú desabrochaste sin ningún pudor Empapaste todas las ventanas de mi desordenada habitación
Éxtasis no salgo del asombro De tu énfasis En hacer conmigo todo lo que un día perdí Jamás me ha dado alguien lo que tú me has hecho sentir

L’été battait son plein et pourtant, elle était obligée de rester enfermée entre quatre murs. Des barreaux qu’elle avait elle-même choisi en décidant d’entrer en tant que stagiaire dans l’une des antennes du parti de sa mère. C’était un moyen pour elle de ne pas quitter les ponts avec le monde politique. Elle avait bien entendu caché son identité, évitant soigneusement de signifier qu’elle était la « Angel Hamilton », fille du général Hamilton et de la sénatrice de l’état de Caroline du Sud. Pour passer ingognito, on avait sans doute vu mieux. De ce fait, elle se contentait seulement d’aider le parti à réaliser des actions au sein de l’île ou de la ville voisine. Elle avait d’ailleurs passée la journée là-bas, accompagné de Justin. Comme tout bon garde du corps, il avait dû également rentrer en tant que stagiaire. Autant dire qu’il ne la lâchait pas du regard, une seule seconde. Cela était pénible, éprouvant même. Elle s’efforçait de se montrer conciliante avec celui. Il n’y était pour rien. Il faisait son boulot. Elle devait donc accepter la situation, même si cela l’étouffait. Son besoin d’indépendance était bien trop acculé dans son esprit et elle devait reconnaitre qu’elle se trouvait toujours particulièrement heureuse de retrouver les bras de Cameron. Il avait le don de l’apaiser, de lui faire oubliée qu’elle était prisonnière bien malgré elle. Il avait cette faculté de faire comme si Justin n’était pas là. Ce qu’elle n’arrivait pas à faire. Elle ressentait un véritable malaise à ce propos, sans en connaitre la raison.

Elle fut donc particulièrement satisfaite de retrouver leur logement après cette dure journée. Elle avait du tant marchée dans les rues de la ville, qu’elle en était venue à regretter d’avoir portée des escarpins. Si elle avait su, elle aurait opté pour des ballerines. Un fait qui avait beaucoup amusé Justin, qui lui avait fait la remarque en faisant une remarque sur sa démarche. Oui, elle avait mal, mais elle ne pouvait pas marcher pieds nus non plus. Elle avait donc retiré ses escarpins dès qu’elle avait foulé le pas de la porte, remarquant le sourire au coin de son garde du corps, auquel elle se contenta de lui tirer la langue dans un geste enfantin et faussement hautin en lançant : « Pas de commentaire, je te prie. Apprends à marcher avec des talons et tu pourras faire une remarque, tss… » Son regard complice, trahissait sa fausse colère alors qu’elle venait déposer son sac sur le canapé de l’appartement pour se rendre jusqu’à sa chambre.

Elle ne savait pas si Cameron était rentré, mais une douce chaleur semblait venir de leur chambre. Une odeur qui venait de délicieuses pâtisseries qu’elle eut le plaisir de voir s’étaler sous ses yeux lors qu’elle vint ouvrir la porte. Par ce geste, elle pu s’assurer que Cameron était rentré et qui plus est, lui avait concocté une surprise particulièrement plaisante. Son regard s’illumina lorsqu’elle vint le porter sur son petit ami, lui lançant un de ses sourires rayonnant qu’elle n’avait qu’avec lui. « Eh bien… Tu as vraiment  le don de me surprendre, à me faire oublier que j’ai eu une dure journée. » Elle s’avança vers lui, après soigneusement fermée la porte derrière elle. Elle aimait se retrouver seule avec lui, c’était bienfaisant et agréable. Il était sagement assis sur le lit, dans une tenue qui lui saillait particulièrement, le rendant particulièrement beau à ses yeux. Il l’était toujours de toute façon. Il vint tendre sa main pour qu’elle lui donne la sienne, pour l’attirer vers lui, l’avoir au creux de ses jambes. Quand bien se trouvait-il assez, sa stature assez grande faisait qu’elle se trouvait presque face à lui. Elle vint l’embrasser, glissant ses délicates lèvres contre celle de son petit ami en douceur. Elle appréciait ce doux contact, ses doigts glissant sur sa mâchoire en frôlant cette barbe joliment dessiné. Il lui souriait, ce qu’elle faisait également, venant murmurer. « Que me vaut une telle surprise, monsieur O’Malley ? »

Elle sourit, riant délicatement contre ses lèvres alors qu’elle le contemplait avec douceur. Elle était heureuse qu’il soit ici, sur cette île. Il rendait son quotidien plus supportable et ennuyant. Elle aimait cette île, mais elle devait reconnaitre que San Diego lui manquait, tout comme de voir sa mère. Seulement, ce n’était pas la peine d’y penser. Surtout en ce moment.

TENUE : 01.

Bloody Storm

I love you, because you're my sunlight

Ardor que fue bajando hasta el cinturón Que tú desabrochaste sin ningún pudor Empapaste todas las ventanas de mi desordenada habitación
Éxtasis no salgo del asombro De tu énfasis En hacer conmigo todo lo que un día perdí Jamás me ha dado alguien lo que tú me has hecho sentir

Cameron était résolument son rayon de soleil. Il l’avait toujours été, et ce, depuis leur plus tendre enfance. Elle se sentait chanceuse de l’avoir à ses côtés, qu’il ait accepté de la suivre jusqu’ici. Elle arrivait à tenir grâce à lui, à sa présence, à sa douceur. Elle ne s’imaginait pas dans cette ville sans lui et chaque soir heureuse de le retrouver pour partager des instants d’intimité avec lui. Un plaisir d’autant plus plaisant lorsque ce dernier venait lui préparer des surprises telles que ce soir. Elle adorait lire cette lueur de bonheur dans son regard, cette lueur si envoutante qui l’avait rapidement fait craquer. Son rire vint se mêler au sien, si délicat et doux. Elle sentait le contant de ses doigts sur sa nuque, si délicats, l’intimant à rejoindre ses lèvres qu’il vint voler de nouveau. Elle souriait, conquise par l’aura si charismatique de cet homme. Elle fondait littéralement face à lui, son cœur battant promptement dans sa poitrine. Il était si beau, si magnifique dans ce jean qui lui donnait à la fois une tenue négligée et exaltante.

Il lui murmura que ce n’était pas grand-chose, qu’il l’aimait seulement et voulait passer une soirée seul à seul avec sa belle princesse. Des paroles qui ne purent que la ravir, laissant un sourire apparaitre sur son visage alors qu’elle le dévorait du regard. « Eh bien, je suis une princesse résolument chanceuse, Monsieur O’Malley… » Murmura-t-elle dans un fin sourire alors qu’elle continuait de lui caresser le visage avec douceur. Elle n’était jamais lassée de le regarder, le dévorer du regard et elle savait que cela ne dérangeait nullement son petit ami. Ce dernier vint lui sourire et lui tendit un cupcake qu’il avait disposé dans un plateau sur le lit. Elle le laissa faire, lui offrant la possibilité de lui donner à manger. Il avait une expression enfantine, qui l’amusait et l’attirait. Elle se plia obligeamment, découvrant le gout délicieusement sucré de ces cupcakes. Il lui demandait fièrement s’ils étaient bons.

« Ils sont parfaits, tout comme toi. » Vint-elle murmurer après avoir dévoré ce dernier. Ponctuant ses mots dans un doux baiser qu’elle était venue de nouveau lui voler, elle vint s’asseoir sur sa cuisse en glissant ses bras autour de sa nuque. Elle vint sourire, sentant la délicate main de Cameron glisser sous ses jambes pour venir équilibrer son poids sur ses deux cuisses. Une main délicate et coquine qui glissait contre sa peau. Elle appréciait ce contact, laissant ses doigts dégageait une des mèches bouclées et rebelles de l’élu de son cœur pour le détailler avec attention. Elle se sentait toujours bien contre lui. Tout était si parfait, si simple. Un véritable cocon dont elle était dépendante tant seuls ses bras désormais parvenaient à amoindrir ses crises d’angoisses.

« Ta journée s’est bien passée ? J’ai les pieds en compote, j’ai mis mes talons sans savoir qu’on allait passer la journée à marcher dans les rues de la ville. » Elle lui souriait, riant délicatement alors qu’elle ajoutait. « Justin s’est bien moqué de moi, le saligaud ! » Faisant mine d’être fâchée, ce qui était bien sûr faux, elle vint murmurer. « J’avais hâte de laisser mes pieds se reposer… » Elle vint s’amuser à battre ses pieds dans l’air, étant en équilibre sur les cuisses de son amant, qui la maintenait obligeamment pour éviter toute chute. Le regard pétillant de malice et de douceur, elle vint laisser son doigt libre glisser sur la mâchoire du métis pour venir caresser ses lèvres, les dessiner avant de murmure délicatement contre ces dernières.

« Et de te retrouver pour profiter de toi. » Elle vint sourire, se pinçant délicatement la lèvre, le regard intense et malicieux. « Faut dire que c’est difficile de résister. » Ajouta-t-elle en faisant une petite mine boudeuse avant de sourire et de lui voler un doux baiser.

Bloody Storm