Jazz Shelley MEMBRE + les pilliers de la société› date d'arrivée : 26/06/2014 › baisers volés : 31 › avatar : crystal reed. › crédits : bombshell (ava) tumblr (sign) mumford and sons. (quote) › pseudo : mel.
| Sujet: (shellamy) › sparks fly like the fourth of july Lun 7 Juil - 7:24 | |
| jazz & gwilym Ne regardez pas en arrière et ne pleurez pas sur le passé, car il est passé et ne vous en faîtes pas pour le futur, car il n’est pas encore arrivé. Vivez dans le présent, et faites-en quelque chose de magnifique qui vaille la peine qu’on s’en rappelle. Il y avait du monde dans les rues. Jazz avait toujours adoré le quatre juillet, les feux d’artifices, les rires peints sur les visages… C’était la première fois qu’elle sortait Thalia pour cette occasion. Son premier quatre juillet, c’en devenait presque émotionnel ! Poussant la poussette entre les différents stands, elle s’attendait à voir surgir un clown d’une minute à l’autre. Comment oublier le jour où l’un d’entre eux lui avait flanqué la frousse de sa vie ? Elle avait alors onze ans, peut-être douze, et c’était la première fois que ses parents avaient accepté de la laisser partir avec des amis alors qu’ils les surveillaient de loin. Pendant quelques minutes elle s’était retrouvée seule et l’une de ces abominations s’étaient jetée devant elle, la faisant frôler la crise cardiaque. Jazz n’avait pas prévu de voir du monde ce soir-là, sinon son père qu’elle devait retrouver dans une heure au bar. En attendant, elle observait Thalia gazouiller devant les ballons qui flottaient dans le ciel, le sourire aux lèvres. Elle n’en avait jamais eu vraiment marre, être une mère ne lui avait jamais semblé être une corvée insurmontable, malgré les nuits blanches et la fatigue qu’engendrait un accouchement. S’arrêtant devant une mare aux canards, la jeune femme s’imaginait déjà Thalia dans quelques mois, essayant d’attraper les jouets de plastique. Mais en attendant, elle se contentait de marcher, parfois de courir à la découverte du monde. Seulement pour cette nuit, Jazz préférait qu’elle reste en sécurité dans sa poussette. Il lui arrivait déjà de dire quelques mots, à peine compréhensibles, mais qui avaient pour effet d’illuminer une journée aussi grisâtre soit-elle. Une heure plus tard, elle s’arrêta devant un stand de barbe à papa où son père l’attendait déjà. Il accueillit Thalia avec un sourire aux lèvres, la détachant pour finalement la soulever dans les airs. Ils se contentèrent d’un hot dog au pied d’un arbre, préférant ne pas s’arrêter au bar. Et puis en américains de souche, ils se devaient bien de manger une spécialité nationale ! Ils s’apprêtaient à repartir, Mr Shelley marchant en avant, Thalia à la main, alors que Jazz flânait, le nez en l’air pour entrevoir les feux d’artifice. Ces derniers auraient sans doute comme effet de faire pleurer l’enfant encore peu habituée à l’agitation des gens autour. Aussi avaient-ils décidé de rentrer pour regarder une comédie à la télévision, ou l’un de ces talk-shows diffusés spécialement pour la fête nationale. Mais c’était sans compter sur la main qui se posa sur son épaule dénudée. Jazz fit volte-face, laissant son père avancer sans elle pour se retrouver nez à nez avec Gwilym, tout sourire, un verre de bière à la main. Elle lui renvoya son sourire sans penser une seconde au fait qu’il n’avait jamais rencontré sa famille qui le détestait. Plus par principe parce qu’il avait failli les tuer, elle et Thalia, que par véritable haine. Et aussi parce qu’il l’avait soi-disant abandonnée durant sa grossesse. Il posa un baiser sur sa joue, la faisant légèrement rougir avant qu’elle ne croise les bras. Thalia est avec mon père quelque part devant, on s’apprêtait à rentrer… Devait-elle l’inviter chez elle ? Ou laisser l’enfant avec son grand-père et sa nouvelle compagne qui seraient plus que ravis de l’avoir un peu pour eux tous seuls durant une soirée ? Regarder le feu d’artifice avec Gwilym était plutôt une alternative plaisante, elle devait l’avouer. C’était ce qui lui avait le plus manqué ces derniers temps. Pas l’absence du père de son enfant, ni celle de son amant, mais plutôt celle de son ami, de son meilleur ami avec qui elle avait évolué pendant quelques jolies années. Alors peut-être pourraient-ils s’offrir une soirée de détente, en souvenir du bon vieux temps ? Sans enfants, sans responsabilités, juste lui et elle, avec le ciel pour les garder. C’était un bon plan… Elle s’apprêtait à lui proposer lorsqu’elle entendit quelqu’un l’appeler. Son père, évidemment. Il accourait vers elle d’un pas rapide, Thalia sur son dos. S’arrêtant quelques pas derrière la jeune femme, il reposa sa petite-fille dans la poussette avant de tendre la main à Gwilym avec un sourire figé aux lèvres. Bonsoir jeune homme L’incompréhension se lisait dans presque tous les regards et une fois de plus, ce fut à Jazz d’éclairer les lanternes. Papa, je te présent Gwilym, le… père de Thalia. |
|