tu es clairement dans ta bulle, tu ne vois pas la vie en rose non, mais tu as ton avis sur la question. tu essayes de profiter de ta vie, même si l'on te pose constamment des obstacles devant ta route. ☆ tu as perdu tout contact avec tes parents, depuis que tu es parti en amérique, ils ne te donnent pas de nouvelles. tu viens d'une famille aristocratique, et lorsque tu leur as annoncé que tu souhaitais quitter l'irlande, ils ont décidé de couper les ponts avec ta personne. depuis tu flânes, tu voles et tu souhaites pourtant encore leur faire plaisir. ☆ tu as constamment besoin d'être accompagné, tu supportes mal la solitude, surtout depuis que tu t'es fais larguer comme une chaussette, tu l'as très mal vécu et tu peux remercier tes amis d'avoir été là. ☆ tu es franche, un peu trop honnête au goût de beaucoup de personnes, mais qui peut bien t'en vouloir? tu es comme ça, tu ne te rends pas compte que parfois il ne faut pas dire des choses, qu'il vaut mieux se taire. ☆ tu es franchement à côté de la plaque, tu ne suis jamais rien, tu es tête en l'air et pourtant tu as le donc de faire ta capricieuse, tu veux tu as. ☆ on t'a élevé dans l'idée que tu devais faire de belles études, gagner ta vie et être riche, faire honneur à ta famille, mais en réalité tu n'es rien de tout ça. ce qui te plaît réellement c'est le théâtre, tu souhaiterais devenir comédienne, mais tu sais très bien que ça ne rentre pas dans l'idéologie des clark, tu dois te plier à ce qu'ils souhaitent de toi et tu n'as jamais aimé la pression. ☆ tu as rencontré cet homme l'année dernière, un peu plus âgé que toi, mais adorable, tellement que tu as décidé d'avoir une relation avec lui, sans savoir qu'il était marié à une autre femme. tu es naïve, innocente, mais il t'aimait vraiment, tu étais sa maîtresse, mais bien plus à la fois. il t'a quitté, pris par des remords, il est retourné auprès de sa femme, tu t'es senti si mal quand tu as découvert tout ça, et depuis tu as définitivement tiré un trait sur l'amour que tu connotes de connerie humaine. ☆ tu es jalouse, tu l'as toujours été, quelque peu possessive, il t'arrive d'être égoïste et de vouloir une personne rien qu'à toi, et lorsque tu n'arrives pas à l'avoir, tu uses de tes charmes, mais aussi de la manipulation. ☆ tu es paumé dans le sens où tu as toujours vécu dans un monde aisé, où lorsque tu claquais des doigts, on te servait un plateau d'argent, alors lorsque tu t'es rendu compte que la vie n'était pas aussi facile, tu as commencé à être plus réaliste, malheureusement ça ne fonctionne pas toujours. ☆ pendant longtemps tu rêvais de l'amour, du prince charmant, mais tu t'es bien rendu compte que tu n'étais qu'une pauvre fille à la recherche d'attention. le prince charmant n'existe pas et tu le sais pertinemment. tu regrettes encore tes rêves de gamine, toutes ces choses qui t'ont mené à être ici. ☆

que pensez-vous de la légende? y croyez-vous? honnêtement tu ne sais pas, avant tu n'y croyais pas, puis tu t'es fais piqué par l'épine de l'amour. depuis tu y penses de plus en plus et tu te dis que tu as été maudite, que malgré cette malédiction, la leçon n'a pas été apprise. pendant un an tu as vécu une belle histoire, mais celle-ci était basée sur le mensonge et surtout sur la tromperie. parlez-nous de votre vie sentimentale, de manière générale. et bien pour pouvoir se connoter de céliserpillère, il faut bien avoir en tête que ta vie sentimentale n'est qu'un tas de n'importe quoi. en l'amour? tu n'y crois plus, finalement ça t'as affaibli, ça t'as rendu misérable et vulnérable et tu ne veux plus ressentir cette sensation, c'est terminé. une fois, mais pas deux. êtes-vous plus du genre fétard ou flemmard? tu as appris à faire la fête, à t'amuser, à profiter de la vie et honnêtement, tu as eu ta phase flemmarde, puis tu as fini pas sortir ne supportant pas la solitude. alors, lorsqu'on te propose de sortir, tu dis toujours oui, boire, danser, chanter, toutes ces choses font que tu vis, que tu profites et surtout que tu oublies. voir des couples heureux, ça vous fait quoi? tu pourrais leur cracher à la figure honnêtement. tu as horreur de voir un couple s'embrasser, se toucher, rire ensemble, profiter de la vie. tu aimerais qu'il souffre comme toi tu as souffert et même plus. tu es désagréable et il t'arrive souvent de lancer une remarque par ci par là, pour prouver ton point de vue. tu ne les aimes pas, ils te mettent mal à l'aise, tu aimerais leur refaire le portrait.pensez-vous que la malédiction à joué sur votre vie sentimentale? étant donné qu'elle a été très difficile et qu'elle impliquait aussi de la tromperie, inévitablement tu te dis que c'est elle, que c'est cette satané malédiction qui t'a mise dans cette état. tu ressens le besoin de remettre la faute sur quelque chose, sur quelqu'un, donc tu préfères te dire que ce n'est pas de ta faute, mais plutôt celle du monde entier, dont la malédiction.

✩ good to know you
Tu sens son souffle caresser ta peau nue, tu te retournes et tu le vois t'observer, tu veux l'embrasser, mais tu ne veux pas casser ce moment. Ses mouvements doux, son regard amoureux te fait fondre, tu as l'impression d'être belle, d'être forte et tu ne veux pas perdre ça. Il se redresse et de sa main te caresse la joue tendrement, tu en veux plus, tout plus, cela fait maintenant un an que vous êtes ensemble et tu as l'impression de vivre un rêve, il est si tendre, si gentil, il ne t’oppresse pas, il t'aime comme tu es et qu'est-ce que tu aimes cette sensation. Il s'approche lentement de toi et t'embrasse, pendant quelques secondes, puis il te lâche, et se lève, il s'en va et tu ne veux pas. Tu l'attrapes par le poignet et tu l'attires vers toi tout en murmurant « ne t'en vas pas s'il te plaît. » mais il doit, il doit toujours, tu ne sais jamais où il va, tu ne t'es jamais posé la question, et il ne t'a jamais rien dit. Et pourtant tu t'en fiches, car tant que vous êtes que tous les deux, rien ne peut vous séparer, non ? Tu es si naïve, si innocente, tu crois tellement que ta vie suit un long fleuve tranquille, que rien ne pourra te faire du mal, tu vis dans un monde idyllique, beau, mais qui n'a rien avoir avec la réalité. Cela fait maintenant quatre que tu ne parles plus à tes parents, ils ont mal digéré le fait que tu veuilles quitter dublin pour construire ta vie ailleurs. Pourtant tu continues à leur envoyer des mails, à leur expliquer ce que tu fais, des études de journalisme, la seule chose qui ne t'intéresse pas et pourtant tu continues, car tu n'as pas le choix, tu ressens le besoin urgent de le faire. Ton regard se pose sur celui de ton amant et il te sourit, tout en te répondant « je dois y aller lovden, tu sais que c'est important. » non en réalité tu ne sais pas. Tu ne sais pas ce qu'il va faire, ni où, et soudain tu es piqué au vif, tu veux connaître, tu as l'impression d'en savoir si peu de lui. Tu n'as pas eu le coup de foudre, mais il t'a tout de suite attiré, puis vous avez vécu dans la passion de l'amour, sans en savoir plus que ça sur vos deux vies bien différentes. Tu fais la moue, tu croises tes bras sur ta poitrine et tu lui dis « non, je ne sais pas. Tu vas où ? » il lève les yeux au ciel et t'embrasse sur le haut de ton crâne, mais tu te défiles, tu le repousses et tu le regardes d'un œil méfiant, pourquoi ne veut-il rien te dire ? Tu es peut-être naïve, mais pas stupide non plus. Il essaye de s'approcher à nouveau, mais tu recules, tout en reposant ta question avec un ton plus élevé cette fois « tu vas où ? » tu te lèves et tu vas attraper ton jean et ton pull, tu les enfiles et tu le vois t'observer, on dirait un gamin qui vient de se faire prendre la main dans le sac. Tu sens qu'il y a quelque chose, qu'il ne te dit pas toute la vérité. « lovden, c'est pas important, je reviens cet après-midi. » non. Tu ne veux pas. Tu veux savoir maintenant. « tu restes jamais plus d'une nuit ? Ça fait un an qu'on est ensemble, tu ne crois pas qu'il est temps qu'on emménage ensemble ou du moins qu'on puisse rester une semaine ensemble sans avoir toujours quelque chose à faire ? » il ne répond pas, il a l'air d'être coincé, comme si tu venais de l'enfermer dans une cage. Tu le fusilles du regard et tu attends qu'il te réponde, mais il reste mué, il ne sait pas quoi te dire, ou quoi faire, alors tu t'approches et tu te plantes face à lui. Il a éveillé ta curiosité, maintenant il était temps qu'il te réponde. « lovden il y a quelque chose que tu dois savoir. » il est sérieux. Si sérieux. Tu ne l'as encore jamais vu comme ça, et tu commences à avoir peur, qu'est-ce qu'il te cache ? Pourquoi tant de mystère ? Tu lui fais un signe de tête pour lui faire comprendre qu'il doit poursuivre. « je t'aime. Vraiment. Plus que tout. Mais je n'ai pas été complètement honnête avec toi. » ton cœur commence à faire des bonds dans ta poitrine, tu sens un poids énorme se poser sur tes épaules, tes mains sont moites, tu as du mal à respirer. Tu sais. Tu sais tout. Tu comprends en un regard. Il est plus âgé, célibataire ? Non ce n'était pas possible. Toutes les pièces du puzzle se mettent en place et tu es prise de frissons. « je t'interdis de le dire. » tu sens les larmes monter, tu ne veux pas entendre ce qu'il va dire, tu es tétanisé par la peur, par l'angoisse et il va t'annoncer ce qui va mettre fin à votre relation. « je suis marié lov. » il marque une pause, « je suis désolé, mais toi et moi ce n'était pas- » puis ta main se lève et tu le gifles. Si fort. Ça fait mal. Tellement mal. « connard. » (…) tu as allongé dans ton lit, un livre posé sur ton ventre et tu regardes le plafond. Tu as mal, toujours autant, cela fait une semaine qu'il t'a quitté, que tu l'as viré. Il est revenu pour te dire que vous deviez tout arrêter, qu'il t'aimait, mais que ce n'était pas correct, et depuis tu n'avais plus eu de nouvelles, mais à vrai dire tu n'en voulais pas, tu n'en voulais plus.


Tu regardes par la fenêtre avec nonchalance et tu vois une gamine passer devant toi, elle te sourit, tu lui tires la langue. Tu te redresses sur ta chaise, puis tu te lèves et tu te diriges vers le comptoir où tu commences à attraper une belle bouteille de vodka. Tu poses l'argent dans la caisse et tu commences à t'assoir tout en tirant un shot vers toi. Tu veux boire, oublier toutes ces conneries et forcément, la vodka te fera tout oublier, absolument tout. Tu te serres le premier verre que tu bois cul-sec, sans regret, sans remord. Tu avales difficilement, tu détestes ça et tu ne sais même pas pourquoi tu bois ça, alors que ce liquide est vraiment dégueulasse. Pourtant tu continues, encore et encore, tu en es bientôt à ton cinquième, quand quelqu'un vient s'assoir à côté de toi. Tu redresses la tête et tu vois un jeune homme, il te sourit, tu lui souris, t'es plus apte à penser, alors tu lui prends sa main et tu l'emmènes vers la piste de danse. Vous dansez, cors à corps, tu profites, tu veux rester ici pour toujours, mourir dans ton océan de bêtises et ne plus jamais avoir à rêver, dormir, étudier, rire, parler. Il se colle à toi, met ses mains autour de tes hanches, tu le laisses faire, tu poses tes bras sur ses épaules, puis tu le regardes droit dans les yeux, tu as envie de l'embrasser, mais tu te mords la lèves inférieur, car tu sais que ce serait mal, que tu n'as pas le droit. Et pourtant, il fait le premier pas, il te fait virevolter, puis t'embrasse sauvagement. Tu te laisses faire, tu profites, tu en veux plus, toujours plus. Tu l'emmènes loin, tu le plaques contre un mur et tu continues à l'avance avant de déboutonner sa chemise, mais il attrape ta main, tout en te disant « non. » tu le regardes droit dans les yeux avec une sensation amère dans la bouche. Tu te sens mal, t'as envie de vomir et soudain tu poses ta main devant ta bouche. Tu coures vers les toilettes, puis tu penches la tête au-dessus de la cuvette et tu vomis. Après quelques secondes, tu sens quelqu'un d'attraper les cheveux et te les mettre en arrière. Lorsque tu as enfin fini, tu t'assois contre le mur et tu poses ta tête sur tes genoux. « ça va mieux ? » tu as oublié sa présence, mais le garçon est toujours là, il te regarde et te tend ensuite un mouchoir. Tu l'attrapes et tu t'essuies la bouche avec avant de lui répondre « oui, merci. » il s'assoit en face de toi, te regarde toujours droit dans les yeux. « je suis désolé, je suis une merde. Une vraie. Je sais pas ce qui m'a pris. » et pourtant tu sais, le chagrin, la haine et l'incompréhension. « je m'appelle buck. » tu lèves les yeux et tu lui souris timidement. « lovden. » pendant quelques secondes il ne dit rien il observe le sol, puis finit par dire « un jolie prénom, pour une jolie fille. » et il se lève avant de s'en aller.


cher papa, chère maman,
je ne sais pas pourquoi vous vous efforcez à me détester. cela fait plus de quatre ans que je n'ai aucune nouvelle, je sais que je vous ai déçu, mais je voulais faire ma vie, la mienne, pas celle que vous m'aviez planifié. je suis désolé, vraiment, mais vous me manquez, tout me manque, je veux vous revoir, je veux comprendre, j'ai besoin d'un père et d'une mère et j'ai l'impression que vous préférez m'abandonner au lieu de m'aider. vous êtes mes parents bon sang, comment suis-je censé pouvoir me débrouiller seule? j'en ai marre d'envoyer des mails, de parler à un mur, de ne jamais recevoir de réponse, j'ai besoin de vous merde. j'ai essayé, j'ai pourtant bien essayé, je fais des études, et j'ai l'impression que d'entendre le nom clark me fait plus de mal que de bien, mais là encore vous ne comprendrez pas. appelez moi, donnez moi un signe. s'il vous plaît.
lov.

tu écris ces mots avec difficultés. tu veux les revoir, leur dire que tu les aimes, que tu es plus forte que ça. et pourtant tu te contentes de leur envoyer un mail, comme toujours, tu as peur, peur de tout. tu fais basculer ta tête en arrière et tu fermes les yeux. soyez indulgent, soyez le.